Le medef voit déjà la sortie de crise :
Il y a la question de l’après. Et celle de l’après, après. Alors que la France entrera bientôt dans sa cinquième semaine de confinement pour freiner les ravages de l’épidémie de coronavirus, des responsables politiques et économiques s’expriment sur la suite des événements. Et outre la question d’un retour à la vie normale, celle de savoir “qui va payer la dette” engendrée par cette situation inédite se pose déjà.
Geoffroy Roux de Bézieux a une piste. Dans une interview au Figaro, publiée vendredi 10 avril, le patron du Medef estime que que les Français doivent s’attendre à travailler “un peu plus.” Et ce, en supprimant des jours fériés, en allongeant le temps de travail ou en jouant sur les congés payés.
“L’important, c’est de remettre la machine économique en marche et de reproduire de la richesse en masse. C’est la création de richesses qui permettra d’augmenter l’assiette des impôts et donc les recettes, et ainsi de rembourser la dette accumulée pendant la crise”, explique Geoffroy Roux de Bézieux avant de poursuivre: “ensuite, il faudra bien se poser la question tôt ou tard du temps de travail, des jours fériés et des congés payés pour accompagner la reprise et faciliter, en travaillant un peu plus, la création de croissance supplémentaire.”
Résumé : Va bosser dans le mines feignasses , mais nous (les patrons) on reste confiner !
Toujorus adorable de constater que la vie humaine ne vaut rien face à la finance ...
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" [...] notre race humaine n'est qu'un incident trivial dans l'histoire de la création : l'humanité est peut être une erreur, une excroissance anormale, une maladie du système de la Nature."